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Escroquerie Qnet au Bénin : une Camerounaise se retrouve à Manigri après une promesse d’emploi au Ghana

Escroquerie Qnet au Bénin : une Camerounaise se retrouve à Manigri après une promesse d’emploi au Ghana

Jeudi 02 novembre, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s’est penché sur le dossier d’un réseau d’escroquerie Qnet. Promise à un emploi bien payé dans entreprise au Ghana, la victime, une Camerounaise, s’est retrouvée dans la ville de Manigri au Bénin.

Jeudi 02 novembre, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s’est penché sur le dossier d’un réseau d’escroquerie Qnet. Promise à un emploi bien payé dans entreprise au Ghana, la victime, une Camerounaise, s’est retrouvée dans la ville de Manigri au Bénin.

Victime d’un réseau d’escroquerie Qnet, une jeune femme camerounaise s’en remet à la Cour de répression des infractions économiques  et du terrorisme (CRIET) pour obtenir réparation.

 

Jeudi 02 novembre la juridiction spéciale a ouvert le dossier d’un réseau d’escroquerie avec des offres d’emploi internationales qui aurait réussi à dépouiller une Camerounaise en quête de travail. Selon le récit des faits, les présumés complices dont un Béninois et trois Camerounais ont proposé à leur victime, une proposition mirobolante d’emploi dans une entreprise au Ghana.  

 

Ayant cru à cette offre d'emploi, après s'être acquittée des petites formalités, la Camerounaise a pris la route, par voie terrestre, pour traverser le Nigéria en direction du Ghana où elle devrait faire une formation et commencer le travail à elle promis. Sauf que son trajet n’arrivera jamais au Ghana. Accueillie à une frontière bénino-nigériane par un des prévenus, la jeune Camerounaise en quête d’emploi bien rémunéré loin de son pays sera conduite à Manigri, une ville dans le département de la Donga au Bénin.

 

 

Pour la persuader de rester dans cette localité du Bénin, a-t-elle confié, un de ses compatriotes du réseau lui aurait assuré que c’est le meilleur endroit pour lui permettre de gagner beaucoup d’argent et d’en dépenser moins. A la barre, la victime déclare avoir versé plus de 500.000 F CFA au réseau et était forcée de trouver d’autres candidats à la recherche d’emplois pour le réseau et des clients pour l’achat de produits.

 

 

 

5 ans de prison requis contre les prévenus

 

Parachutée à Manigri où elle ne connaît personne et dépouillée, la jeune femme camerounaise apprend qu’elle dû solliciter le soutien d’une sœur au Cameroun à qui elle a narré sa mésaventure. Saisie par l’entremise de cette sœur depuis le Cameroun, l’Office centrale de répression de la cybercriminalité (OCRC) est parvenue à mettre la main sur les prévenus.

 

Pour leur défense, les prévenus reconnaissent avoir menti pour faire venir la jeune femme au Bénin et admettent ne lui avoir pas parlé de QNET au départ. Par contre, ils réfutent avoir la somme de 500 000 F CFA de la victime. Ils affirment avoir eux aussi investi dans cette activité. 

 

Après les débats devant le tribunal, le ministère public a demandé à la cour de les condamner à 5 ans de prison dont 3 ans ferme et un million d'amende. Le procureur demande également à la Cour de les condamner à payer en dommages et intérêts, la somme de 1 501 000 FCFA réclamée par la victime. On attend de savoir quelle sera la sentence de la cour à la prochaine audience dans cette affaire.

 

 

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