Les Agents contractuels locaux (ACL) font des doléances au gouvernement du président Patrice Talon pour le bien de leur corporation. Venus de plusieurs localités du Bénin, les membres du collectif des agents contractuels locaux des lycées et collèges se sont réunis samedi 26 avril 2025 à Abomey-Calavi pour une séance de plaidoyer.

À cette occasion, ils ont revêtu fièrement des tee-shirts de couleur blanche, ornés au dos de l'inscription « Les agents contractuels locaux des lycées et collèges du Bénin ». Le collectif, dirigé par Fidèle Huidémin Houessouvo, demande aux autorités béninoises des réformes pour améliorer leurs conditions de vie et de travail dans les meilleurs délais.

Ces agents contractuels locaux sont recrutés par l’administration des lycées et collèges. On trouve dans leur rang des secrétaires, des bibliothécaires, des conducteurs de véhicules administratifs, des gardiens, des maîtres et maîtresses d'internat, des agents d'entretien, des cuisiniers, des machinistes des lycées techniques, etc.

Dans une déclaration lue par Victoire Kodjo, les agents contractuels locaux des lycées et collèges du Bénin dénoncent leurs conditions de vie et de travail qu'ils estiment être « précaires ». Ce, en dépit de leur « dévouement exemplaire à servir notre chère patrie, le Bénin ».

« Nous ne venons pas jeter le tort sur quelqu'un, mais nous venons implorer la clémence de notre cher papa, le Père de la Nation, le Président Patrice Athanase Guillaume Talon, et aussi la magnanimité de notre ministre de tutelle, maman Véronique Tognifidé », ont-ils clarifié avant d’exposer leurs calvaires.

Au nombre de leurs difficultés, la non-revalorisation de leur salaire qui pour certains est figé depuis plus de 10 ans. Mieux, certains parmi eux disent connaitre des arriérés de salaire. « Il y a certains de nos collègues à qui les collèges et lycées doivent beaucoup de mois de salaire », explicitent-ils dans leurs déclarations.

À leurs dires, plusieurs d’entre eux n’ont pas été déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). À cela, s’ajoute la non-disponibilité d'un mécanisme de prise en charge. Ils estiment que toutes ces difficultés auxquelles ils font face constituent « une forme de discrimination ».

Ils ont alors plaidé avec insistance pour la résolution de ces difficultés. Ils nourrissent l'espoir que leur requête sera accueillie avec bienveillance par le chef de l'État, dans l'optique de voir leurs difficultés conjuguées au passé.