Des centaines de rassemblements et des défilés ont eu lieu, le plus souvent dans le calme, en France. Ce mercredi 10 septembre 2025, des actions sont menées en Île-de-France et en régions, des métropoles aux petites villes, pour dénoncer la politique économique d'Emmanuel Macron.

Selon TF1 Info, ces manifestations ont été ponctuées d’incidents, notamment à Rennes, Paris et Nantes. « Sur les rails, outre la fermeture de la station Châtelet-Les Halles (Paris) dans l'après-midi, "des tentatives d'envahissement de plusieurs gares" comme la gare du Nord à Paris, celles de Marseille et de Montpellier, ont été "empêchées par les forces de l'ordre" ce mercredi, précise la SNCF », écrit le média.

Côté transport aérien, le ministère des Transports a comptabilisé 110 vols annulés, et des retards pour les aéronefs survolant le sud-est de la France, mais « des complications sont anticipées en fin d'après-midi », les dessertes de Nice, Marseille, Lyon et de la Corse devant être fortement perturbées. Il a par ailleurs recensé « 28 ouvrages », comme des écluses, bloqués sur les infrastructures fluviales, empêchant « 21 bateaux » de circuler.

Pour le bilan peu avant 18 h de Paris, le ministère de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a comptabilisé « 812 actions et 262 blocages », et 473 interpellations dont 203 à Paris. Il a estimé à 175 000 le nombre de manifestants partout en France en fin d'après-midi, tandis que la CGT estimait à 250 000 le nombre de participants. 80 000 gendarmes et policiers, dont 6 000 à Paris, ont été déployés, avec la consigne « de ne pas tolérer de violence, de dégradation, de blocage, d’occupation des infrastructures essentielles de notre nation ».