Le commissariat frontalier de Housanhoue dans le Couffo (Image d'illustrations)
Le gouvernement béninois s’engage dans une dynamique de développement territorial inclusif à travers un programme d’aménagement des localités frontalières. Ce projet, autorisé en Conseil des ministres, mercredi 22 octobre 2025, vise à doter ces zones stratégiques d’infrastructures sociocommunautaires et sécuritaires, afin de renforcer leur intégration nationale et améliorer les conditions de vie des populations.
Les travaux annoncés comprennent « la construction de blocs administratifs, de postes de police, de modules de classes, d’aires de jeux, de centres de loisirs, l’exécution de forages et de travaux de voirie ». En plus de ces nouvelles réalisations, des efforts seront consentis pour la réhabilitation de plusieurs structures existantes, notamment des commissariats et des logements destinés aux enseignants et aux forces de sécurité.
Cette initiative traduit la volonté du gouvernement de répondre aux besoins spécifiques des régions souvent marginalisées du fait de leur éloignement des grands centres urbains. Elle s’inscrit également dans une logique de souveraineté territoriale renforcée. Comme le souligne le compte rendu du Conseil des ministres, ces infrastructures visent à « préserver la sécurité des populations, leur faciliter l’accès aux services sociaux de base », tout en contribuant à « lutter contre les inégalités sociales » et à « renforcer l’attachement à la nation ».
Par cette politique, l’État entend transformer les zones frontalières en pôles de stabilité, de services et de citoyenneté, consolidant ainsi l’ancrage républicain jusque dans les espaces les plus reculés.
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