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Football : 5 anecdotes à savoir sur Samuel Eto’o

Football : 5 anecdotes à savoir sur Samuel Eto’o

Élu au Comité exécutif de la CAF, Samuel Eto’o ne cache plus ses ambitions : intégrer et peut-être diriger les grandes instances internationales de football. Avant de chasser sur ce terrain, le natif de Douala (1981) a semé la terreur dans toutes les défenses d’Europe, allant de l’Espagne à l’Italie, en passant par la Russie avant de finir en Asie. Buteur hors pair et homme à dire ce qu’il pense, Eto’o est définitivement le type de joueur qui marque les esprits des supporters de manière indélébile. Voici cinq faits à savoir sur lui.

Élu au Comité exécutif de la CAF, Samuel Eto’o ne cache plus ses ambitions : intégrer et peut-être diriger les grandes instances internationales de football. Avant de chasser sur ce terrain, le natif de Douala (1981) a semé la terreur dans toutes les défenses d’Europe, allant de l’Espagne à l’Italie, en passant par la Russie avant de finir en Asie. Buteur hors pair et homme à dire ce qu’il pense, Eto’o est définitivement le type de joueur qui marque les esprits des supporters de manière indélébile. Voici cinq faits à savoir sur lui.

Samuel Eto'o

Samuel Eto'o

 

Recordman de buts avec les Lions indomptables

Le Cameroun a produit certains des meilleurs buteurs du football africain. Pourtant, ni Omam-Biyik (26 buts), ni Patrick Mboma (33 buts) ou encore Roger Milla (43 réalisations), n’atteint les 56 pions plantés par Eto’o lors de ses 118 sélections. Pendant plus de 15 ans, il a enchaîné les buts sous les couleurs des Lions entre Coupe du monde (4 éditions), Coupe d’Afrique des Nations (18 buts) et en Coupe de la confédération.

 

Sauveur des Lions, Eto’o a permis à une génération dorée de soulever deux CAN et aux fans de compter sur sa loyauté sous les couleurs du Cameroun. Une véritable légende. Au Bénin comme partout en Afrique, il est désormais possible de faire des paris sportifs en temps réel

 

Unique vainqueur de deux triplés dans l’histoire

En 2010, sous les couleurs de l’Inter Milan, Samuel Eto’o a réalisé une prouesse jusqu’à ses jours inégalée. Au Santiago Bernabeu, il a soulevé le trophée de la Ligue des champions pour couronner une saison exceptionnelle avec déjà la Série A et la Copa Italia. Ce triplé suivait celui de la saison précédente sous les couleurs du FC Barcelone (Liga, Copa del Rey et LDC). 

 

Rejeté au Real Madrid, idole du peuple à Barcelone 

Légende vivante chez les Balugrana, Eto’o a été formé au…Real Madrid ! Il y a même disputé 3 matchs (entre 1998 et 1999) mais les Los Blancos ne lui ont jamais fait confiance.

 

Prêté à Mallorca avant d’y être transféré définitivement en juillet 2000 pour 7 millions d’euros. Il y deviendra le meilleur buteur de l’histoire du RCD Mallorca (58 buts), record qui tient encore en 2025. 

 

Lorgné par le FC Barcelone, il y débarque en 2004 pour quelques 24 millions d’euros. Le reste appartient à l’histoire avec 108 buts en 144 apparitions, des buts contre le Real Madrid, des titres et des célébrations mythiques dont celle contre Manchester United en finale de Ligue des champions 2009 à Moscou.

 

Cabinet à trophées inégalé

Quatre fois élu Joueur africain de l’année (2003, 2004, 2005, 2010), quatre Ligues des champions remportées (2000, 2006, 2009, 2010). Avec le Real Madrid, Eto’o a disputé quelques minutes qui lui permettent de compter parmi les vainqueurs, un fait souvent ignoré par plusieurs, mais attesté.

 

Eto'o Fils compte également deux CAN (2000, 2002), 3 La Liga, une médaille Olympique (2000), deux Copa del Rey, etc. Au total, il a remporté 29 titres, individuels et collectifs confondus. Dans l’histoire du football africain, personne ne s’approche.

 

Franc-parler mythique 

Que ce soit à son poste actuel de Président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) ou lorsqu’il fut footballeur, Eto’o est connu pour son franc-parler mythique.

 

Au FC Barcelone, il a refusé de monter sur le terrain dans les dernières minutes devant Franck Rijkaard, il a dit à Pep Guardiola qu’il lui « demanderait pardon » ou encore le célébrissime « J’ai d’abord rappelé à Guardiola qu’il n’a jamais été un grand joueur ».

 

En finale de la Ligue des champions 2009 contre Manchester United, il a célébré son but en montrant sa couleur de peau, une manière pour lui de lutter contre les chants racistes des certains supporters.

 

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