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Affaire «financement du terrorisme»: Reckya Madougou donne sa version dans une lettre

Affaire «financement du terrorisme»: Reckya Madougou donne sa version dans une lettre

Inculpée pour financement du terrorisme, Reckya Madougou s’est défendue des faits mis à sa charge. C'est dans une lettre qu’elle a confié à ses conseils la semaine du 8 mars 2021.

Inculpée pour financement du terrorisme, Reckya Madougou s’est défendue des faits mis à sa charge. C'est dans une lettre qu’elle a confié à ses conseils la semaine du 8 mars 2021.

Reckya Madougou donne sa version des faits

Reckya Madougou se défend des faits de financement de terrorisme. Arrêtée le 3 mars 2021 à la sortie d’un meeting à Porto-Novo et inculpée quelques jours plus tard par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, Reckya Madougou ne se reconnait pas dans les faits qui lui sont reprochés.

Dans une lettre manuscrite qu’elle a confiée à ses conseils la semaine du 8 mars 2021, la candidate recalée à l’élection présidentielle du 11 avril 2021 a rejeté les charges qui pèsent contre elle, selon Jeune Afrique qui a consulté la correspondance. A en croire le média panafricain, Reckya Madougou reconnait avoir remis de l’argent à Georges Sacca, ce proche mis en cause dans cette affaire de terrorisme présumé.

Selon Reckya Madougou citée par Jeune Afrique, Georges Sacca lui a demandé son appui pour la mobilisation dans le cadre de la précampagne pour l’élection présidentielle. Elle indique lui avoir remis une somme « dérisoire » de 15 millions francs CFA. Reckya Madougou affirme n’avoir « jamais convenu avec Georges Sacca de quelque assassinat ni terrorisme ».

Lors de sa sortie médiatique le 4 mars 2021, le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a expliqué que Georges Sacca et le colonel Ibrahim Mama Touré ont été arrêtés à Parakou alors que les deux hommes s’étaient rencontrés pour transaction financière conformément à un accord convenu dans le cadre d’un projet de déstabilisation du processus électoral en cours en vue de l’élection du président de la République.

Arrêtés, Georges Sacca et le colonel Ibrahim Mama Touré sont placés en garde à vue. Selon le procureur spécial, le colonel Ibrahim Mama Touré passe aux aveux. Il affirme, selon les dires du procureur spécial, que Georges Sacca l'a contacté pour commettre le meurtre d'une autorité influente de la ville de Parakou sur un axe routier emprunté regulièrement par cette autorité. "La mission devrait ensuite se poursuivre par l'élimination d'une seconde autorité politique, à l'occasion des obsèques de la première", a expliqué le procureur spécial. 

"Lorsque nous avons été entendus à la CRIET ce 5 mars, Georges Sacca et moi avions la même raison au sujet de l'objectif des fonds alors même que nous ne sommes pas vus depuis nos arrestations", a écrit Reckya Madougou selon qui Georges Sacca affirme n'avoir remis qu'un million de francs CFA au colonel Touré. Ceci, dans l'optique de lui venir en aide pour assister sa fille qui est au Maroc. "Le million qu'il (Geroges Sacca) a remis au colonel à la retraite, assure Reckya Madougou dans sa lettre, ne provient ni de (sa) dotation de 15 000 000 la mobilisation politique et n'est ni destiné à un méfait".

 

2 commentaires

2 commentaires

Joscio
il y a 4 ans
Mr Atadedji laisser moi vous éclairer sur ceci, à défaut de fait nos propres opinions en faisant fi des preuves rapportés par rapport à un sujet, que chacun juge à sa façon en fonction de nos orientations politiques. Il serait mieux qu'à chaque fois, on se pose la suivante " à qui profite ce que l'on reproche ?" Dans le cadre des affaires empoisonnement et coup d'état, deux verdicts fut prononcé, la dernière et pas des moindres émane de la juridiction Française. Rappellez-vous aussi de la fuite du juge Angelo HOUSSOU qui sollicite un exile politique auprès des autorités américaines après avoir effectué un vol depuis le Ghana sans visa. Un exile qui lui aurait jamais été accordé vu la complexité du système de visa américain, si ces derniers n'avaient pas cru en sa persécution, donc l'intervention d'une énième démocratie. J'y vais vite déjà que je suis long (mon texte). Les élections de 2006 et 2011 avec à chaque fois leur gagnant on eu le même soutien financier. En contrepartie, des accords étaient retenus entre parties (gagnant et financier). Ceux-ci ont battu de l'aile, ils n'ont jamais eu lieu ou du moins n'ont pris l'entièreté de leur forme, à ceci s'ajoute le fait que ce financier ai décidé de tourner dos à ce gouvernement qui avait décidé de faire du après nous, c'est nous (que comprendre par là ?). Qui en avait plus à perdre ? Qui avait vraiment envie d'effacer des preuves ? Qui s'était vraiment engouffré dans des malversations ? On était en 2013, un nouveau mandat était imminent et l'argent étant la base de toutes les querelles humaines, ne vous trompez jamais là-dessus, qui en avait plus besoin ? Qui en voulais vraiment à la vie de l'autre ? La CRIETE pour ce que je sais ne règle pas les affaires résolu de la sorte.
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Bode
il y a 4 ans
Les Détourneurs de propos, où est-ce que vous avez lu que c'est après qu'elle soit recalée par la cour constitutionnelle qu'elle a remis l'argent à son collaborateur?
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