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Aïvo et Madougou : les États-Unis se disent inquiets après leur condamnation

Aïvo et Madougou : les États-Unis se disent inquiets après leur condamnation

Le Département d'État américain a réagi ce mardi 14 décembre 2021 à la condamnation des opposants Joël Aïvo et Reckya Madougou. C'est par la voix de son porte-parole, Ned Price.

Le Département d'État américain a réagi ce mardi 14 décembre 2021 à la condamnation des opposants Joël Aïvo et Reckya Madougou. C'est par la voix de son porte-parole, Ned Price.

 

La condamnation des opposants Aïvo et Madougou au Bénin préoccupe les États-Unis. Dans un communiqué publié sur son site internet, le Département d'État américain a donné sa position. «Le récent procès et la condamnation des opposants politiques Reckya Madougou et Joel Aivo soulèvent de graves inquiétudes quant à l'ingérence politique dans le système de justice pénale du Bénin», a écrit Ned Price, le porte-parole du Département d'État américain.

Selon la déclaration de presse du département d'État, les États-Unis ne comprennent pas la répression des voix discordantes. «Nous sommes alarmés par la poursuite de l'érosion de l'espace pour la dissidence, l'augmentation globale des restrictions à l'autonomie participative et à la liberté d'expression, et le ciblage systématique des personnalités politiques de l'opposition», souligne-t-on au sujet de la situation politique au Bénin.

Le gouvernement américain appelle son homologue à éviter l'immixtion dans le système judiciaire pour des fins politiques. «Démontrer aux citoyens du Bénin et aux partenaires internationaux que le système judiciaire ne sera pas utilisé à des fins politiques est essentiel pour restaurer l'ancienne réputation du Bénin en tant que leader régional de la gouvernance démocratique et de l'État de droit», demandent les États-Unis aux actuels gouvernants du Bénin.

Candidats recalés à la présidentielle 2021 et opposants au régime de Patrice Talon, le professeur Joël Aïvo et l'ex-ministre Reckya Madougou ont été arrêtés et poursuivis par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Aux termes de leur procès, l'universitaire Aïvo a été reconnu coupable des faits d'atteinte à la sûreté de l'État et blanchiment de capitaux et condamné à 10 ans de réclusion criminelle. L'ex-ministre Reckya Madougou a été reconnue par la CRIET des faits de complicité d'acte de terrorisme et blanchiment de capitaux et condamnée à 20 ans de réclusion criminelle.

6 commentaires

6 commentaires

ION
il y a 3 ans
HUN!!!!
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Langanfin
il y a 3 ans
Jusqu'ici personne ne nous a apporté les preuves que ces condamnés sont innocents et blancs comme la neige. Et Dieu sait qu'ils ne le pas. Tout ce qu'on crie sur tous les toits est " l'affaire est politique." Est-ce à dire que les politiciens n'ont pas de compte à rendre ???
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Langanfin
il y a 3 ans
Que les usa lavent leurs linges sales. ils n'ont aucune leçon à donner
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