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CEDEAO : le putsch manqué au Bénin et deux autres dossiers préoccupants au menu d’un sommet ordinaire à Abuja

CEDEAO : le putsch manqué au Bénin et deux autres dossiers préoccupants au menu d’un sommet ordinaire à Abuja

Les chefs d’État ouest-africains se réunissent à Abuja, ce dimanche 14 décembre 2025, pour un sommet ordinaire. Tentative de putsch au Bénin, crise politique en Guinée-Bissau et aggravation des menaces sécuritaires dans les pays côtiers devraient être au menu de cette rencontre de fin d’année.

Les chefs d’État ouest-africains se réunissent à Abuja, ce dimanche 14 décembre 2025, pour un sommet ordinaire. Tentative de putsch au Bénin, crise politique en Guinée-Bissau et aggravation des menaces sécuritaires dans les pays côtiers devraient être au menu de cette rencontre de fin d’année.

Julius Maada Bio, présiednt en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO

Julius Maada Bio, présiednt en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO

Les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest se retrouvent ce dimanche 14 décembre à Abuja, au Nigeria, dans un contexte marqué par une succession d’événements politiques et sécuritaires. Le 68è sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat intervient une semaine après la tentative de coup d’État militaire déjouée à Cotonou, et moins d’un mois après le renversement du président Umaro Sissoco Embalo en Guinée-Bissau. Elle coïncide également avec la clôture des activités du cinquantenaire de l’organisation régionale.

 

 L’ordre du jour s’annonce chargé. Selon RFI, les discussions s’ouvrent notamment sur le dispositif sécuritaire déployé au Bénin après les événements du 7 décembre. Environ 200 éléments de la force en attente de la Cédéao y sont positionnés. Leur maintien, leur éventuel renforcement et la participation annoncée de contingents sierra-léonais et ghanéens figurent parmi les points à examiner.

 

La situation en Guinée-Bissau occupe également une place centrale. Après la chute du président Embalo le 26 novembre, les États membres doivent se prononcer sur la nature des sanctions à adopter. Au-delà des crises politiques, le sommet aborde la détérioration continue de la situation sécuritaire dans le nord des pays côtiers.

 

Un nouveau mémorandum doit être présenté aux chefs d’État, un an après l’activation en urgence de la force en attente pour faire face au terrorisme et à l’extrémisme violent.

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