
Un Bokonon, sa femme et son client cybercriminel en prison. Selon l’accusation, le chef couvent se serait accaparé du contenu d’un compte bancaire dont un cybercriminel lui a parlé. Le Hounnon est présenté comme le guide spirituel du jeune cybercriminel. Il aurait vidé le compte derrière le gayman.
Le cybercriminel ayant constaté cela, a décidé d’effrayer le Hounnon en le dénonçant à la police. Et, l’affaire éclate. Le ministère public a indiqué que le contenu du compte était les retombées de l'arnaque d’une Martiniquaise. La victime aurait été dépouillée à hauteur de 160 millions de FCFA.
Pour ces faits mis à sa charge, le substitut du procureur a demandé aux juges de le condamner à 7 ans de prison ferme. Contre l'épouse du guide spirituel, le ministère public requiert 5 ans de prison ferme. Selon le substitut du procureur, elle serait le bras intellectuel de son mari.
D'après la même réquisition, le gayman, quant à lui, doit être condamné à 5 ans ferme pour escroquerie via internet.
Également déposé en prison dans ce dossier, un policier s'en tire disculpé. Le fonctionnaire de police aurait été arrêté après avoir garé son véhicule de patrouille pour saluer le Hounnon qui serait une connaissance à lui.
Dans sa décision, la Cour spéciale a relaxé le fonctionnaire de police de tous les faits mis à sa charge. La juridiction spéciale a requalifié les faits d’ « escroquerie via internet » reprochés à la femme du Hounnon en « complicité d’escroquerie via internet ». Le juge a reconnu la jeune femme coupable de ces faits et l’a condamné à 3 ans de prison ferme et 238 millions de FCFA.
La CRIET a reconnu coupable le Hounnon d’ « escroquerie via internet » et « blanchiment de capitaux ». Il a été condamné à sept (7) ans de prison ferme et à 238 millions de FCFA.
Le cybercriminel, relaxé des faits de blanchiment de capitaux relaxe, a été condamné pour « escroquerie via internet ». Il a écopé également de sept (7) ans de prison de prison et 2 millions de FCFA.
La Cour a aussi ordonné la confiscation des biens du Hounnon et de sa femme a l’exception des biens à l’usage familiale. Les prévenus ont un délai de 15 jours pour faire appel de la décision de la CRIET.
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