politique

Relecture du code électoral : les insuffisances des 02 propositions de loi sur la table des députés, selon Moele-Bénin

Relecture du code électoral : les insuffisances des 02 propositions de loi sur la table des députés, selon Moele-Bénin

Le parti Mouvement des Élites Engagées pour l'Émancipation du Bénin (MOELE Bénin), dans une déclaration, a relevé les insuffisances des deux propositions de loi introduite à l’Assemblée nationale dans le cadre de la relecture du code électoral.

Le parti Mouvement des Élites Engagées pour l'Émancipation du Bénin (MOELE Bénin), dans une déclaration, a relevé les insuffisances des deux propositions de loi introduite à l’Assemblée nationale dans le cadre de la relecture du code électoral.

Jacques Ayadji, président du parti MOELE Bénin

Jacques Ayadji, président du parti MOELE Bénin

La première session extraordinaire de l’Assemblée nationale du Bénin prend fin, ce mardi 5 mars 2024. A l'occasion de la plénière du jour, les députés vont examiner les propositions de loi portant relecture du code électoral. Il s’agit des propositions du député Aké Natondé du groupe parlementaire Union progressiste le renouveau (UPR) et du député Nourénou Atchadé du groupe parlementaire Les Démocrates. 

 

Aucune de ces deux propositions de loi reçoit l’assentiment du parti  Mouvement des Élites Engagées pour l'Émancipation du Bénin (MOELE Bénin). Dans une déclaration, le parti de Jacques Ayadji met en exergue les points de désaccords.  

 

Sur la proposition de loi portée par le groupe parlementaire Les Démocrates, le parti estime que telle que libellée, exclut de la présidentielle de 2026, “la classe politique non représentée aujourd'hui à l'Assemblée Nationale et dans les Conseils Communaux”. Selon cette formation politique, “avec cette proposition de loi, 62,21% du corps électoral est réduit au silence dans le choix des duos de candidats à l'élection présidentielle de 2026 (le taux de participation aux élections législatives de 2023 n'étant que 37,79%), leur imposant ainsi les desiderata des seuls partis politiques UPR, BR et LD”.

 

Cette proposition de loi présente aussi “l’insuffisance d'associer la Cour Constitutionnelle et la Cour Suprême selon le cas à l'organisation des élections en les impliquant dans la proposition de commission d'arrondissement, faisant ainsi d'elles, des institutions juge et partie”.

 

Concerne la proposition de loi déposée Aké Natondé, bien qu’arrangeant les partis politiques comme MOELE-Bénin absents du parlement et des conseils communaux, “affiche tout de même un caractère exclusif beaucoup plus marqué”.

 

MOELE-Bénin trouve que cette proposition peut théoriquement conduire “le peuple à donner presque tous les élus (députés comme maires) à un seul camp politique”. Ce qui fait planer le risque “qu’une seule famille ou obédience politique s’accapare à elle seule le parrainage”.

 

Cela va entraîner une absence de compétition parce que “les compétiteurs seront choisis dans le même camp politique pour faire de l'élection présidentielle de 2026 un match amical”. Or, précise le parti, l’Assemblée nationale a “l’impérieux devoir d’éviter à ce peuple ce saut dans l’inconnu en donnant la possibilité à un seul camp de parrainer”.

 

0 commentaire

0 commentaire