Patrice Talon rompt le silence à nouveau. Le chef de l'Etat béninois va s'exprmer dans la soirée de ce mardi 4 novembre 2025, sur la télévision nationale, après le journal télévisé de 20h.

L'annonce de la sortie médiatique a été faite par Serge Nonvignon, membre de la direction de la communication de la présidence de la République, à travers une publication sur sa page Facebook. 

Selon la publication, le chef de l'Etat va se prononce sur l'actualité nationale.

Si la publication de Serge Nonvignon ne donne pas de détail sur les sujets au menu de la sortie, il est plus que probable que le président de la République ne saurait éluder la présidentielle 2026 et les candidatures de duos en course pour sa succession à la tête du Bénin. 

Entamé début septembre avec le retrait des fiches de parrainage par les maires et députés, le processus a été mouvementé mi-octobre, notamment au sein des Démocrates. Le principal parti d’opposition au régime de Patrice Talon a vu son duo candidats recalé pour défaut de parrainage. L’un des vingt-huit (28) députés a refusé d’accorder son parrainage au duo du parti, estimant que sa désignation a été entachée d’irrégularité. 

Chef du parti, l’ancien président Boni Yayi a sollicité et obtenu du président de la République une audience en tête-à-tête. Lors d’une sortie médiatique, mercredi 29 octobre 2025, l’ancien président Yayi a confié être allé demandé à son successeur de tout faire pour que son parti Les Démocrates participe à la présidentielle, sans succès. Il a accusé Patrice Talon de ne pas vouloir de l’opposition sous son règne. 

Lors de sa sortie médiatique, le président va certainement se prononcer sur cette absence des Démocrates et probablement répondre aux accusations. 

Autre sujet qui pourra être abordé serait la proposition de révision de la constitution introduite par deux députés de la majorité parlementaire à l'Assemblée nationale. Cette révision vise essentiellement la création de la chambre haute, Sénat. La proposition fait polémique depuis vendredi dernier où elle a été évoquée à l'ouverture de la deuxième session ordinaire de l'année de l'Assemblée nationale, la dernière de la 9e mandature du parlement.