Pas de spectacle fou, mais deux affiches sérieuses où la loi du plus fort s’est imposée. Au Parc des Princes, le PSG, champion en titre, espérait frapper un grand coup face à une équipe du Bayern Munich irrésistible depuis le début de la saison. Mais la logique a été respectée : les hommes de Vincent Kompany, impressionnants de maîtrise, se sont imposés (1-2) et signent une seizième victoire consécutive toutes compétitions confondues. Un record pour le club bavarois, désormais seul leader de son groupe.
Le match a très vite tourné à l’avantage des Allemands. Sur la première incursion munichoise, dès la 4ᵉ minute, Gnabry lance Olise dans la profondeur. Chevalier repousse la tentative, mais le ballon revient sur Luis Díaz, qui ajuste tranquillement le portier parisien (0-1). Cueillis à froid, les Parisiens ont tenté de réagir. À la 22ᵉ minute, Ousmane Dembélé pense égaliser sur un centre-tir de Nuno Mendes, mais la VAR invalide le but pour une position de hors-jeu.
Le Bayern, fidèle à son style collectif et agressif, continue d’imposer son rythme. À la 32ᵉ minute, Marquinhos se fait surprendre dans sa surface par un pressing haut de Luis Díaz. Le Colombien récupère le ballon, enchaîne rapidement et trouve le poteau rentrant (0-2). Le coup est rude pour le PSG, dépassé dans l’intensité et la précision technique.
Juste avant la pause, le double buteur du soir se rend cependant coupable d’un tacle dangereux sur Hakimi. Après visionnage de la VAR, l’arbitre transforme son carton jaune en rouge. Réduits à dix, les Bavarois doivent tenir plus d’une mi-temps face à une équipe parisienne revancharde.
Paris pousse, mais se heurte à la solidité défensive du Bayern et à un grand Neuer, impeccable sur plusieurs tentatives de Gonçalo Ramos et Dembélé. Finalement, João Neves, tout juste entré en jeu, réduit l’écart à la 74ᵉ minute d’une reprise après un centre millimétré de Kang-in Lee (1-2). Malgré une fin de match animée, le Bayern résiste et repart de Paris avec un succès précieux.
Cette victoire confirme l’incroyable régularité des hommes de Kompany, qui semblent déjà lancés vers un nouveau printemps européen. Pour le PSG, en revanche, cette défaite met en lumière certaines fragilités, notamment dans la relance et la gestion des temps faibles.
Liverpool dompte le Real à Anfield
À Anfield, c’est une autre affiche de prestige qui s’est jouée entre Liverpool et le Real Madrid, deux géants du football européen. Dans une ambiance électrique, les Reds ont signé une victoire référence (1-0) face à la Maison Blanche, invaincue jusqu’ici dans la compétition. Si le Real a dominé la possession, Liverpool s’est montré plus tranchant dans les zones décisives. Thibaut Courtois, impérial pendant plus d’une heure, a longtemps retardé l’échéance. À la 28ᵉ minute, il sauve les siens d’un arrêt réflexe sur un tir de Szoboszlai, avant de réaliser une parade spectaculaire sur une frappe du même joueur à la 43ᵉ minute.
Mais le gardien belge ne pouvait pas tout arrêter. À la 62ᵉ minute, sur un coup franc obtenu après une faute de Jude Bellingham, Szoboszlai dépose le ballon sur la tête d’Alexis Mac Allister. L’Argentin catapulte le cuir sous la barre (1-0). Anfield explose. Le Real, surpris, tente alors de réagir. Rodrygo et Vinicius essaient d’apporter de la vitesse sur les ailes, mais Alisson veille et la défense des Reds, bien organisée autour de Van Dijk, ne cède pas. Le club madrilène subit ainsi sa première défaite de la saison en Ligue des champions, sans avoir réellement trouvé la solution face à l’intensité anglaise. Pour Liverpool, cette victoire fait du bien. Elle relance cette équipe dans la course à la qualification et ravive la flamme d’Anfield, qui n’avait plus vibré ainsi depuis plusieurs mois.
Deux matchs, deux scénarios différents, mais une même conclusion : le Bayern Munich semble intouchable, Liverpool retrouve confiance, tandis que le PSG et le Real Madrid devront vite se remettre en question s’ils veulent rester au niveau des meilleures équipes d’Europe.
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