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Législatives et communales 2026: le PS CRIET révèle une affaire d'accusation de falsification de documents impliquant Les Démocrates

Législatives et communales 2026: le PS CRIET révèle une affaire d'accusation de falsification de documents impliquant Les Démocrates

À l’approche des élections communales et législatives de 2026, une supposée opération de falsification de procurations impliquant des responsables du parti Les Démocrates fait l’objet d’une enquête, a annoncé, vendredi 7 novembre 2025, un communiqué du procureur spécial près la CRIET, Mario Métonou.

À l’approche des élections communales et législatives de 2026, une supposée opération de falsification de procurations impliquant des responsables du parti Les Démocrates fait l’objet d’une enquête, a annoncé, vendredi 7 novembre 2025, un communiqué du procureur spécial près la CRIET, Mario Métonou.

Mario Métonou, procureur spécial près la CRIET

Mario Métonou, procureur spécial près la CRIET

Une affaire de présumé faux et usage de faux dans le cadre des élections communales et législatives de 2026. Le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a révélé, vendredi 7 novembre 2025, qu’une enquête est en cours sur des falsifications de procurations visant à obtenir des duplicatas de quitus fiscaux et de casiers judiciaires, pièces indispensables pour être candidat à ces élections. Cette enquête fait suite à une plainte de la Direction générale des impôts introduite à la CRIET le jeudi 6 novembre.

 

Selon le communiqué officiel, pour contourner les difficultés auxquelles est confronté le parti Les Démocrates, « à désigner des candidats dans certaines circonscriptions » dans le cadre des communales et législatives 2026,  certains responsables auraient confectionné de fausses procurations en imitant  les signatures de prétendus mandataires. Et ce, dans le but d'obtenir ces documents au nom de personnes n'ayant pas fait la demande.

 

Le procureur spécial informe que l’enquête policière a pu relever la non-conformité des signatures sur les demandes avec celles figurant sur les certificats d'identification. Aussi, lors de leurs auditions, les personnes concernées ont toutes « affirmé n'avoir jamais délivré de telles procurations ». Déjà, deux individus ont été interpellés « en possession de procurations falsifiées » à la Direction générale des impôts.

 

Ces faits, indique le procureur spécial, « sont susceptibles de constituer les infractions de faux et usage de faux ainsi que de fraude en matière électorale », passibles de peines allant d'un à cinq ans de prison. Le procureur a ajouté que l'enquête se poursuit pour identifier l'ensemble des personnes impliquées et situer les responsabilités. 

 

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