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Afrique de l’Ouest : Patrice Talon célèbre « la CEDEAO des peuples »

Afrique de l’Ouest : Patrice Talon célèbre « la CEDEAO des peuples »

Le président du béninois, Patrice Talon était au sommet de la CEDEAO, samedi 24 février 2024, qui a prononcé la levée des sanctions contre le Niger. Le chef de l‘Etat béninois veut célébrer la « CEDEAO des peuples ».

Le président du béninois, Patrice Talon était au sommet de la CEDEAO, samedi 24 février 2024, qui a prononcé la levée des sanctions contre le Niger. Le chef de l‘Etat béninois veut célébrer la « CEDEAO des peuples ».

Le chef de l’État béninois a réaffirmé sa volonté de voir le peuple ouest-africain uni. Présent au sommet de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO tenu à Abuja au Nigéria, samedi 24 février 2024, Patrice Talon a pris la parole. Le chef de l’Etat béninois s’est exprimé à nouveau sur le départ annoncé du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’institution sous-régionale.

 

Selon RFI, le président béninois a célébré, dans son intervention à ce sommet, ce qu’il appelle « la CEDEAO des peuples ». Patrice Talon a demandé que les populations ne soient pas victimes des sanctions et que les décisions des dirigeants ne divisent pas les peuples.

 

« Les peuples ne nous ont pas élus pour les diviser. (…) Notre rôle, c’est de conduire le destin de la communauté globale de la CEDEAO pendant un temps. Mais la volonté des peuples, c’est de s’intégrer. Il n’y a pas de conflit entre le peuple du Bénin et le peuple du Niger. Il n’y a pas de conflit entre le peuple du Bénin et les peuples du Burkina Faso ou du Mali. Et c’est vrai. Il n’y a aucun problème entre les peuples de la CEDEAO ou de l’UEMOA », avait déjà déclaré Patrice Talon lors d’une conférence de presse à Cotonou.

 

 

Selon le président béninois, « la CEDEAO des peuples n’est pas en difficulté ». « Il n’y a aucun problème dans la CEDEAO des peuples », assure Patrice Talon. A en croire le chef de l’Etat béninois, « c’est au niveau de la conférence des chefs d’Etat, au niveau de la commission de la CEDEAO et de l’UEMOA qu’il y a un problème ». Parce que, a-t-il expliqué, la conférence des chefs d’Etat de l’UEMOA et de la CEDEAO, le Conseil des ministres de la CEDEAO et de l’UEMOA, la commission de la CEDEAO et de l’UEMOA sont en charge de veiller au respect des règles par les autorités de ces pays-là.

 

« Personne n’a dit que le peuple burkinabé, nigérien, malien ou guinéen a fait quelque chose de contraire aux règles. Non ! C’est au niveau des responsables. Donc, s’il y a un problème au niveau des responsables et que leurs homologues, leurs pairs, l’ont constaté et ont dit : « Non ! Ce n’est pas bien. Ce n’est pas conforme aux règles. Ne faites plus cela », si on ne s’entend pas et que cela génère un conflit entre nous, même des heurts ou des bagarres entre nous, ce n’est pas l’affaire des peuples. Même si ces conflits ou ces différends persistent, il ne faut pas que cela aboutisse à la division des peuples », pense Patrice Talon.

 

Sur la situation du Niger, du Burkina Faso et du Mali, le président béninois concède que les présidents décident d’une suspension de leur participation aux instances régionales mais pas de « dire que je veux détacher le peuple burkinabé, malien, nigérien du peuple béninois, togolais, sénégalais et consorts ». « Le problème n’est pas entre les peuples », insiste Patrice Talon estimant que la décision du Mali, du Burkina Faso et du Niger tend à séparer les peuples. « Ce n’est pas normal », avait-il conclu.

 

Dans ses précédentes interventions sur la crise au Niger, le chef de l’État béninois a, à maintes reprises, plaidé pour que les sanctions soient levées. Des appels qui ont reçu un écho favorable au sein de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’instance sous régionale qui ont assoupli les sanctions contre Niamey. Dans un communiqué final lu par le président de la Commission de la CEDEAO, le Gambien Omar Touray, les sanctions levées concernent notamment la réouverture des frontières, les vols commerciaux ainsi que les transactions financières et bancaires.

 

La CEDEAO avait pris ces sanctions contre le Niger à la suite du coup d’Etat du 26 juillet 2023 qui a renversé le président Mohamed Bazoum. Ces sanctions prévues par les textes de l’institution sous-régionale avaient été diversement appréciées par les populations ouest-africaines. Leurs applications par les pays membres étaient diverses.

 

1 commentaire

1 commentaire

OGAWIN Raoufou
il y a 1 an
Analyse pertinente. Merci au Président TALON
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